On a tellement écouté le mix de 79min de booba qui avait été mis à disposition sur le blog Sugar, qu'on etait obligé de demander à Sébastien ce qu'il pensait du nouvel album.

Quand Eazy E est ressuscité l'espace d'une mesure.
Il est possible de ne pas aimer Booba, pour tout un tas de raisons,
souvent elles ne sont pas recevables. Les théories de vieux cons réactionnaires mettront
en exergue le fait qu'il glorifie armes, drogues, pétasses et autres vices de nos sociétés.
Et alors ? comme si on avait besoin de Booba pour se laisser aller à toutes ces perversions.

Ce qu'il faut retenir, c'est un flow qui évolue, un vocabulaire qui est loin d'être répétitif,
des litotes, allitérations et autres figures de style qui sont toujours plus percutantes,
des niveaux de lectures différents, des métaphores à faire baver un étudiant en hypokhãgne,
des euphémismes à faire pãlir un politique, et une violence qui se veut cathartique.
car oui, écouter Booba ça soulage… - SC.

Un bémol : pas assez de morceaux inédits. Un climax : Izi Monnaie / "j'ai rêvé que j'étais dans le boul' d'Eve, je la baisais sans pote-ca, j'avais le flow d'Eazy E…"